These men, who came from sub-Saharan Africa to work, live in the Coalia social home in Paris 20th. Most of them work in construction, maintenance or catering. Mostly from Mali, Senegal, Guinea or Mauritania, these men live together. They are from different countries but whose cultures and borders are quite mixed. This helps them to get along and share the same values and habits: prayers, meals, passions for music and football.
The majority of them have lived in this home for many years, for some even more than 20 years. This FTM, home for migrant workers, is intended for 120 people, but in reality there are around 200. These men, very supportive of each other, often host new arrivals and find themselves several sharing a small room. They try to hide their suitcases so that no one notices.
Far from their families, they try to build a future in France in order to help their loved ones. Their wives also stay in the country and wait for their return. They communicate a lot by phone. Once the seasonal work is done, these men return home to bring back money. They stay there for 2-3 months and come back to resume work. Considered national heroes in their homelands, they resist discrimination in France to stay and continue living there. Some complain that the State has set them apart, others take advantage of it to restore a way of life from the country.
Hommes au foyer
Ces hommes, arrivés d’Afrique sub-saharienne pour travailler, résident au foyer social Coalia à Paris 20ème. Pour la plupart, ils sont dans les métiers de BTP, d’entretien ou de restauration. Venus majoritairement de Mali, Sénégal, Guinée ou encore de Mauritanie, ces hommes cohabitent ensemble. Ils sont d’origine des pays différents mais dont les cultures et les frontières sont assez mélangées. Cela les aide à s’entendre et à partager les mêmes valeurs et habitudes : prières, repas, passions pour la musique et le foot.
La majorité d’entre eux vit dans ce foyer depuis de nombreuses années, pour certains même plus de 20 ans. Ce FTM, foyer de travailleurs migrants, est prévu pour 120 personnes, mais en réalité ils sont autour de 200. Ces hommes, très solidaires les uns des autres, hébergent souvent des nouveaux arrivants et se retrouvent plusieurs à partager une petite chambre. Ils essaient de cacher leurs valises pour que l’on ne se rende pas compte.
Loin de leurs familles, ils essayent de se construire un avenir en France afin d’aider leurs proches. Leurs femmes restent également au pays et attendent leurs retours. Ils communiquent beaucoup par téléphone. Une fois le travail saisonnier est réalisé, ces hommes retournent donc chez eux pour ramener de l’argent. Ils y restent pendant 2-3 mois et reviennent pour reprendre le travail. Considérés comme des héros nationaux dans leurs bleds, ils résistent à la discrimination en France pour y rester et continuer à y vivre. Certains se plaignent que l’Etat les a mis à part, d’autres en profitent pour restituer un mode de vie du pays.