Joël, 65 ans, originaire du Nord-Pas-de-Calais, vit depuis 3 ans dans un hôtel social à Paris 11ème. Boulanger de profession, il est aujourd’hui à la retraite ; il ne possède plus rien et se soigne contre un cancer de l’estomac. Il a tout perdu après son divorce alors qu’il avait une maison et des terrains. Lorsqu’il était petit il faisait clown avec sa famille de gitans.
Aujourd’hui il continue à jouer son personnage pour donner du sens à sa vie. Tous les jours, il se lève et va à son poste dans la rue pour attirer l’attention des enfants et des passants, mais il se retrouve souvent tout seul à faire son spectacle. De plus en plus, il tombe dans l’alcool et boit tout au long de la journée, puis il fume beaucoup. Tous ses proches sont dans le Nord, il préfère Paris pour sa beauté. Il ne voit plus sa fille car elle se drogue et a essayé de le voler. Il a un ami qui lui rend visite et avec qui il partage ses bouteilles ou de la lecture... Puis, il lui reste la figurine de sa maman gitane, toujours face à lui, elle l’écoute et lui parle.
LA VIE DE CLOWN
Joël, 65 ans, originaire du Nord-Pas-de-Calais, vit depuis 3 ans dans un hôtel social à Paris 11ème. Boulanger de profession, il est aujourd’hui à la retraite ; il ne possède plus rien et se soigne contre un cancer de l’estomac. Il a tout perdu après son divorce alors qu’il avait une maison et des terrains. Lorsqu’il était petit il faisait clown avec sa famille de gitans.
Aujourd’hui il continue à jouer son personnage pour donner du sens à sa vie. Tous les jours, il se lève et va à son poste dans la rue pour attirer l’attention des enfants et des passants, mais il se retrouve souvent tout seul à faire son spectacle. De plus en plus, il tombe dans l’alcool et boit tout au long de la journée, puis il fume beaucoup. Tous ses proches sont dans le Nord, il préfère Paris pour sa beauté. Il ne voit plus sa fille car elle se drogue et a essayé de le voler. Il a un ami qui lui rend visite et avec qui il partage ses bouteilles ou de la lecture... Puis, il lui reste la figurine de sa maman gitane, toujours face à lui, elle l’écoute et lui parle.
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